Voici le conLes bailleurs propriétaires d’une passoire thermique n’auront bientôt plus le choix : s’ils souhaitent continuer à louer, ils vont devoir mettre la main au portefeuille. Pour rappel, en 2025, la totalité des logements étiquetés G seront bannis du marché locatif. En 2028, ce sera au tour des biens classés F. Ceux appartenant à la classe E viendront grossir les rangs en 2034. Vous l’avez compris, pour cette date, tous les biens à louer devront atteindre la note D. Pour ce faire, il vous faudra très probablement changer de chaudière, isoler les murs… Ces travaux de rénovation ont un coût important, estimé entre 25 000 € et 30 000 €. Pour un T4 ou un T5 avec une mauvaise note énergétique, la note peut être beaucoup plus salée : jusqu’à 50 000 € ! Votre logement n’a pas été rénové depuis plus de 30 ans ? Comptez large pour votre budget rénovation. Ce type de bien est susceptible de contenir des fibres d’amiante. Opération délicate, le désamiantage peut faire grimper la facture de l’ordre de 20 à 25 %. Même si elles ne couvrent pas l’intégralité du coût des travaux, les aides de l’État, comme MaPrimeRénov’ peuvent apporter un sérieux coup de pouce. Ces travaux de rénovation ne concernent pas uniquement les bailleurs. Les propriétaires qui souhaitent vendre leur logement ont également tout intérêt à mettre la main à la pâte, sous peine de devoir céder leur bien à un prix inférieur.
Le dispositif Louer Abordable dépoussiéré : une formule plus simple et plus avantageuse
« Louer Abordable » fait peau neuve ! Pour rappel, ce dispositif permet au bailleur de bénéficier d’un avantage fiscal s’il loue son logement en dessous des prix du marché. La ministre du Logement a décidé de donner un coup de boost à ce dispositif créé en 2016, qui n’a jamais connu un franc succès. L’objectif ? Inciter les propriétaires à remettre leurs logements vacants sur le marché locatif. Le premier changement concerne l’avantage. Il ne s’agira plus d’un abattement forfaitaire sur les loyers, mais d’une réduction d’impôt de 15 % pour la location d’un bien non meublé en dessous des prix du marché pendant 6 ou 9 ans, et de 35 % si le loyer est inférieur de 30 % aux prix du marché. Vous l’avez compris : plus le loyer est bas par rapport aux prix du marché, plus la réduction d’impôt est importante. Gain estimé : entre 0,5 mois et 2 mois de loyer en net ! Le nouveau dispositif se veut également plus simple, pour faciliter la tâche des bailleurs : le plafond de loyer ne dépendra plus de zones, mais sera fonction des loyers pratiqués dans votre commune, visibles en quelques clics sur une carte interactive.
Ces villes où les prix des appartements neufs explosent
C’est — toujours — la croix et la bannière pour obtenir de nouveaux permis de construire dans les grandes métropoles ! Pendant ce temps, les stocks d’appartements neufs se réduisent comme peau de chagrin. Perle rare, le bien neuf en vente se négocie à des prix toujours plus élevés. L’ouest de la France détient la palme, avec une augmentation moyenne de 11,3 % sur an à Brest, 11,8 % à Angers, 14,6 % à Caen… et 27,7 % au Mans. À Strasbourg, il faut débourser 6,4 % de plus que l’année dernière à la même période pour devenir propriétaire d’un appartement neuf. La hausse des prix est de 4,9 % à Lyon, 4,4 % à Grenoble, 3,2 % à Toulouse, 1,4 % en Île-de-France et à Bordeaux… Parmi les 26 métropoles étudiées, seules Aix-en-Provence (-0,1 %) et Clermont-Ferrand (-0,2 %) se rapprochent du statu quo. Le Havre est la seule ville à tirer son épingle du jeu avec une baisse des prix des appartements neufs de 3,9 %. Qu’en est-il dans votre ville ? Pour le savoir, découvrez les chiffres du dernier baromètre de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI).
Réforme de la caution : la responsabilité du garant renforcée
Pour vous protéger contre les loyers impayés, vous avez peut-être eu recours au système du cautionnement. En cas de défaillance du locataire, vous pouvez vous retourner contre la personne (ou les personnes) qui s’est portée garante pour lui réclamer votre dû. Le 1er janvier 2022, la caution fait peau neuve. Au programme ? La possibilité de dématérialiser les actes de cautionnement. Les documents pourront à partir de cette date être signés électroniquement. Autre nouveauté : la plus grande liberté offerte pour la rédiger. À l’heure actuelle, la caution doit recopier une formule imposée au mot près. Un mot manquant ? Une rature ? Vous pourrez jouer des pieds et des mains obtenir votre dû. Si l’acte de conditionnement n’a pas été rédigé dans les règles de l’art, les cautions de mauvaise foi n’hésitent pas à en profiter pour se libérer de leurs obligations. Bonne nouvelle pour vous : avec cette nouvelle réforme, la personne qui s’est portée caution ne pourra plus prendre la poudre d’escampette. Au 1er janvier 2022, la caution pourra en effet être rédigée en des termes librement choisis.
Ces quartiers parisiens qui ont perdu de leur éclat
Les prix de l’immobilier dans la capitale n’en finissent pas de chuter : -1,3 % sur 12 mois. Vous aviez prévu d’acheter dans le nord-ouest et le centre de Paris ? C’est le moment de vous lancer. Les quartiers de Ternes dans le 17ème arrondissement, École Militaire dans le 7ème, Saint-Avoye et Enfants-Rouges dans le 3ème enregistrent la plus forte baisse : - 6 % par rapport à l’année dernière. Bel-Air dans le 12ème et le Petit Montrouge dans le 14ème s’en sortent à peine mieux en perdant « seulement » 4 et 4,4 %. Vous rêvez d’un appartement à deux pas des Buttes-Chaumont ? Mauvaise nouvelle ! Le 19ème arrondissement affiche un mètre carré en hausse de 3 à 8 % selon les rues. Mais la palme revient au quartier de Bercy, dans le 12ème arrondissement : +11,8 % en un an.
Réforme des APL : un bilan plutôt morose pour les jeunes actifs
La réforme des aides personnelles au logement (APL) est loin de ne faire que des heureux ! Ils sont seulement 18 % à se réjouir de ce nouveau mode de calcul qui leur permet de gagner 49 € de plus par mois en moyenne. Le montant versé a été raboté pour près d’un tiers des allocataires au 1er janvier 2021. 400 000 personnes, soit 6,6 %, n’y ont tout simplement plus droit et doivent terminer le mois avec 126 € en moins en moyenne. Ces changements s’expliquent par le nouveau mode de calcul mis en place en 2021. Le montant des allocations n’est plus calculé à partir des revenus N-2, mais sur la base des revenus perçus au cours des douze derniers mois glissants. Alors qu’il était auparavant réactualisé une fois par an, il est réévalué tous les trimestres depuis la réforme. Vous l’avez compris : si vous gagnez davantage durant un trimestre, vos aides seront automatiquement diminuées le trimestre suivant. Les plus touchés sont les jeunes actifs qui, avec le système de calcul précédent, avaient des revenus souvent nuls. Désormais, ils ne savent plus à quelle sauce ils vont être mangés d’un trimestre à l’autre. Calculer le montant des aides devient un vrai casse-tête ! Et ce n’est pas le simulateur de la Cnaf qui va leur simplifier la tâche ! Moins précis, il donne une évaluation « à la grosse louche ».
Rénovation énergétique : halte au démarchage abusif
Vous en avez assez d’être harcelé au sujet des pompes à chaleur, ballons thermodynamiques et autres panneaux photovoltaïques ? Rappelez à votre interlocuteur que le démarchage téléphonique pour des travaux de rénovation énergétique est légalement interdit depuis le 1er septembre 2020 et raccrochez ! En effet, depuis cette date, les entreprises ne peuvent prospecter qu’auprès des clients avec lesquels elles sont déjà sous contrat. La pratique a beau être proscrite, elle reste très fréquente. L’année passée, 108 des 1 500 sociétés contrôlées étaient en infraction. L’une d’entre elles a d’ailleurs été condamnée à verser une amende de 460 000 euros. Un record qui s’explique par le nombre de ménages sollicités : plusieurs centaines de milliers en seulement deux mois.
Un corps sain dans un logement sain !
Pour 8 Français sur 10, le lieu de vie a un impact important sur leur état de forme. Sommeil, niveau de stress, résistance aux maladies… habiter dans un logement sain améliorerait la santé et la qualité de vie. Le Covid-19, et plus particulièrement les confinements à répétition, ont renforcé cette prise de conscience. À l’heure actuelle, le logement est devenu un élément central de la vie des Français. Isolation thermique et phonique performante, présence d’espaces extérieurs, peintures moins polluantes… Ils sont de plus en plus exigeants concernant celui-ci. Ces préoccupations sont encore plus fortes à Paris et en Île-de-France. En atteste le nombre de Parisiens prêts à payer plus cher pour habiter dans un logement sain : 53 % (sur les 2 500 sondés) contre 42 % dans la région du Centre et 43 % dans le Grand Est.tenu de votre actualité !